Anhaimos

Hysterical Lullaby

Lundi 8 mars 2010 à 21:46

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Rien ne me semble plus éteint que ce regard. Étrange regard perdu vers mon corps illisible. Comme si tu voulais atteindre ce qui est loin… Insaisissable.  Il n’est dans le mien qu’un paquets de suppositions et de remords qui s’entortillent inlassablement pour sublimé cet abîme creusé si profondément dans ma poitrine insalubre. Tout s’entremêle et se noue dans mon corps comme des cordons ensanglantés qui s’étranglent  réciproquement. Et qui m’étranglent aussi, m’enfermant dans mon propre combat intérieur. J’ai beau essayer de tout faire sortir, de vomir ces entrelacs de terreur, de maux et de détresse, il n’y a que mon souffle vital qui s’évapore par les embrasures visibles de mon corps étroit.  Ma santé et mon équilibre s’embrassent et se meurent. Ils jouent le jeu auquel nous avons joué de façon si délectable. S’aimer et se détruire, s’embrasser et mourir, jusqu’à ce que cette conscience nous éclate à la gueule, devançant sang et sanglots. Nous n’avons pas joué le même jeu. Mais ce n’est pas seulement toi. Il y a moi et ma douleur originelle, l’initiale souffrance rongeant mon intérieur sans logique ni raison.   Il y à ce que j’étais et puis ce que je deviens, ce qui s’est perdu, ce qui revient. La lame danse à nouveau sur ma peau infirme. C’est mon âme qui sonne l’alarme de cet intérieur qui s’enflamme. J’ai peur de moi, des armes que je lance en travers de ces visages aux sourires forcés. On me regarde comme une bête curieuse emmitouflé dans sa propre bulle de réconfort. Mais elle n’existe pas, et elle n’est en aucun cas constituée de vos aides précieuses.  Ce n’est pas vous, c’est seulement moi. C’est moi qui ne veux plus de vous et qui vous désir à en crever. J’ai besoin de vos  regards sur moi, de vous entendre me dire plus que ces constances légères desquelles vous usez sans cesse. Il y a des mots et des gestes plus profond desquels vous ne daigneriez jamais fleurir mon être. Je ne suis que la conceptualisation d’un projet mimétique et vous ne supportez pas qu’elle puisse vous apporter embarras et regrets. Je ne veux plus être celle qui aide à rendre vos vies complètes sans que la mienne aboutisse à quelque chose de plus évolué que cet état objectal. Tout est plat et futile, je meurs de panique quant à ce qui s’entame dehors alors que j’ai besoin de cette violence tragique pour soulever mon âme. Je m’ennuie à en périr. M’endors à me languir. Je m’accroche à ce qui me viole initialement, luttant contre tout ce qui se présente à moi sans faire la différence entre ce qui est bon et mauvais. Je ne me laisse toucher du bout des doigts que cette monotonie, ce néant insoluble berçant mes insomnies les plus noir. Pourtant je recherche en moi cette consistance idyllique, le pourquoi de cet illogisme qui dort au plus profond de mes  lobes cerfs-volistes. Ils sont en chute libre. Tout est froid, de vos regards à mon confort qui s’enfuit dans ce gèle ubiquiste. Je me noie dans cette eau gelée. Cette eau dans laquelle résonnent les battements de mon cœur glacial. L’eau se jette contre les parois, c’est la marée de mon âme qui engloutit mon corps gisant sur ces rochers dangereux. C’est vous qui façonné ma perte, ma fuite infinie vers ma grotte intérieur. Faisant de moi cet être froid, qui s’émeut et panique, crise de terreur et de colère aux allures d’orage aux pluies acides. Je ne veux que déverser sur vous les larmes qui se coincent en torsade dans ma gorge serrée. Même si vous payez le prix de cette panique sauvage. Je vous vois observer les qualités non pas discutables chez les autres au détriment de me voir exceller dans ce qu’ils proclament maîtriser Vous ne me voyez pas, vous ne m’entendez pas, est ce que par conséquent, je n’existe pas ?

Lundi 22 février 2010 à 16:27

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E
nroule ta langue autour de mon cœur, tes mots sont les délices qui étreignent mes tripes. Mon cœur dans une marée de sang, échoue jusqu’au bord de tes lèvres salées. Salé de larme ou d’eau de mer, tout s’éclabousse de lasciveté et de douceurs. À la lueur des flammes dansant dans leur bain de cires brûlantes, l’âpre impatience s’éprend de mon corps douloureux. Mets tes mains sur mes hanches avant que tout s’éveille, une jambe après l’autre et laissons nous aller au rythme de cette berceuse opaline.  Et tout s’allume encore une fois.  Violence, mes pupilles se dilatent à l’infini, tu t’évanouis dans la lumière aveuglante. ce n’est pas l’éternel, c’est juste la ritournelle obsédante qui recommence en cadence avec le jour. Tout s’accélère en accordéon. Les étoiles sont morte avec toi. J’ai mal, mes os poignardent mon ventre et mon corps givre sous mes vêtements.   La douce musique s'étouffe et tout commence à mourir une nouvelle fois. Ce sont les yeux cernés de noir et de parme, perdus au loin alors que le monde s’impatiente et déambule promptement à mes cotés. Rien n’est plus flou que la réalité. Mes rêves constituent l’antre limpide dans lequel je me perd avec toi. On s’éclabousse de cette eau transparente et glacée, qui nous flagelle jusqu’à en rompre les os. Écorchée à vif, rien n’est plus béant que l’abyme qui grandit au milieu de mon corps. J’étouffe, j’implose, tout s’immole à l’intérieur de moi.  Je vomirais des marées de tes larmes salées, les estampilles de ce que tu m’a laissé tapis au fond de mes entrailles. Laissant s’égarer quelques étoiles noires au coin de mes lèvres entrouvertes, dégoulinantes de tes mots épars.  Chassez le monstre au creux de mon ventre atrophié. La catharsis approche. L’aliénée danse, cri, s’affole. Jusqu’à ce que tout s’éteigne et qu’elle s’abandonne. Mais tout recommence. C’est l’éternel boucle aux mêmes images qui s’enroulent autour de son corps. Alyz au yeux éteins et perdues a travers la vallée des cauchemars. Elle danse, danse, essaye d’arraché en rythme, l'épouvante qui gît au fond de sa poitrine.

My wild love is crazy
She screams like a bird
She moans like a cat
When she wants to be heard

j'ouïs de My wild Love. The doors. *
 

Lundi 1er février 2010 à 0:20

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            Violence hystérique crachée par les baffles. Effluves saturés qui s’évadent, se mêlent à l’air frais et violentent la chambre. Dehors la pluie tombe, l’asphalte en dessert les odeurs humides et fades. Les fenêtres sont grandes ouvertes et les rideaux volent royalement à leur suite, capes impériales d’un fantôme illisible. Je ne t’ai jamais vu si lamentablement frêle et magnifique, étendu là, comme un succube décédé sous l’abus de l’ivresse, l’overdose de rêves artificiels. La peau lisse et transparente, poupée de l’art italien, enlacée de tes draps blanc taché de ton sang sec et marron. Ta tête, légèrement en arrière, sur laquelle une expression de jouissance extatique s’est imprimée lascivement. Si belle, entourée de ta longue chevelure écarlate. On peindrait ton portrait, on immortaliserait ta posture idéalement composée si seulement quelqu’un s’était aperçu de ton existence. Si seulement je n’avais été le seul à te connaître par cœur. Ton âme fut à jamais la mienne et je la possède encore avec une fierté inégalable. Ils connaissait ton corps, tes formes idéales, ton regard profond. Ils avaient souvent joui au creux de ton ventre, au plus profond de ton intimité, croyant violé un royaume qui n’appartenait qu’à toi. Ils avaient souvent senti leur dos se faire transpercer de tes ongles, leur cou portait la marque de tes crocs saillants. Des estampilles temporaires, trophée de chasse aux proies difficiles. Mais tout ça n’est qu’un leurre, tu n’appartiens qu’à moi. C’est moi que tu as réellement détruit, dont tu as écorché le visage jusqu’à y laisser six traces maculés, trois griffures sur chaque joue. Il y a encore de mon ADN sous tes ongles, et même au plus profond de toi, les parois de velours de ton intérieur sont encore empreintes de ma sève. Je sais que je suis le seul que tu as aimé puisque je suis le seul auquel tu as fait du mal.
Tu es calme, immobile au milieux de toute cette violence qui te rend encore plus bouleversante. Tu n’es pas morte, mais tu ne dors pas non plus. Tes yeux azur sont ouverts et tu es égarés dans un de tes univers fictifs. On eu dit que tu voyais ce que personne d’autre ne voient. Que dans tes yeux existait un univers de lasciveté et de vérité auxquels tu était la seule à avoir accès ; déesse d’un monde de débauche et d’amour. Je t’ai connu bien plus vivante que cela tout de même, bien plus florissante d’enthousiasme et de ferveur, te délectant de lécher le  sang perlant de ma jugulaire gonflée. Tu en avais effleuré l’aspect bombé, avec ta langue ; tu l’avais caressé, me faisant frissonné de plaisir au contact de ta salive chaude et humide, faisait battre mon cœur à l’allure d’un étalon noir, pur-sang qui afflux plus abondamment dans mes réseaux pourpres. On pouvait lire dans tes yeux un désir saillant, une étincelle exacerbée, lorsque avec force et puissance, tu serrais mon corps contre le tien et déchirait la peau de ma gorge.  Mais il y à des siècle que tu as perdu cet entrain, cette vivacité avec laquelle tu me détruisait. Il y avait un orgasme permanent imprimé dans tes pupilles dilatées, à cette époque, avec lesquels tu me regardais lascivement lorsque nous valsions langoureusement. C’était avant que je te quitte, que je m’en aille. Que je me lasse d’avoir mal à tes dépends. Et il y à ton regard vide que j’observe maintenant, ton regard détruit égaré à la voûte céleste de ta chambre noir. Tu t’enlises, devient la marionnette de ces murs. Je suis là, je reviens encore une fois pour agiter ton sommeil. Et je retrouve avec délices mais néanmoins quelques tristesses tes yeux porteurs de cernes lourde et violacés, tes bras estampillés aux lames de rasoir, et je devine tes espoirs perdus. Je sais que tu prends plaisir à te détruire un peu plus chaque jour espérant sûrement découvrir en toi un sol au fond de l’abysse perpétuel dans lequel je t’ai plongée. Je le sais parce que nous sommes les mêmes. Nous sommes des jumeaux transfuseurs-transfusées, et j’ai fini par puiser ton énergie jusqu’à sa dernière goutte. Ne perds pas espoir mon amour, je suis là.



Lundi 1er février 2010 à 0:12


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       Ritournelle obsédante aux allures de chiffres affolés. Tout s’embrouille, tout se déteste comme des aimants incompatibles. Mon amant s’endort sous les aiguilles métalliques. Silence embué d’éclectiques bruits de papier et de crayons élancés, ce sont les percussions d’une berceuse offensive. Tant qu’il n’y à ni résonance ni néons, quand la lumière s’imprègne de mes yeux éteint, ta vois s’encastre dans mes oreilles ainsi qu’un murmure divin. Tu me reviens. Pleurant tes regrets et tes souffrances, engrenages engrenés au fond de mon cœur  qui déraille. Et sous la souplesse du ciel éclairé, furtivement tu t’enflammes au creux de tes iris ; flammes noires éperdues de leur plastique disparates. Tu fusilles l’indigo de mes orbites vides, dans lesquels tu ne sais plus lire les dires néfastes. Tout s’entraîne dans un  leitmotiv en métal et ferrailles automatique. Volute parfumée, aumône à sa bouche à la langue pendue, tu t’abandonnes à la cavité de sa vulgarité exhibée. Qui es-tu sans la voix de ma gorge ensanglantée. Te rappelles-tu ce rêve aux allures de voyages, un paradis réel auquel je n’appartenais pas. Tu cherchais toujours sous mes cils étincelles les étoiles extatiques crées par tes caresses. Il pleut, il pleure, il crache, électrique détresse à l’orage destructeur, il fait chaud de douleur dans le lobe occipital de mon cerveau décadent.


Lundi 4 janvier 2010 à 0:56

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J
e ne l'ai pas vu arrivée. Elle s'est annoncée comme ça, illuminant la rue de ses yeux jaune et éblouissant. Elle est arrivée à toute vitesse dans un bruit sourd, ronronnant au milieu de la route comme une imposante machine de guerre.

Il existe un monde ou tout est différent. Mais peut importe ce monde puisque nous somme ici.
L. marche ou bien danse au milieu de la route, exposant sa grâce immaculée par ses geste si précis. Si intenses, balançant ses courbes de façon à ce que tout son corps soit inscrits dans une chorégraphie sensuel. Ses mains se balançant en cadence avec ses cheveux rouge et bouclés, balayé par le vent. Sa peau pâle éclairé par la douce lumière des réverbères noirs. Ainsi que ses vêtements blancs créant des plis stratégiques à chacun de ses pas. Et lui, qui sort d'une bouche de métro et la regarde passer avec admiration, suivant cet ange de ses yeux noir et profond. Dégustant chacune de ses formes de ces mêmes yeux, avec au fond de son bas-ventre une envie de la possédée.
Et puis Je suis là, cachée derrière une cabine téléphonique à le regarder lui, qui la regarde elle. Le cœur en lambeaux, je regarde ce spectacle.

We fell in love, With dust in our lids...
Je la connais, c'est elle qui me viole au milieu de mes insomnies. C'est elle qui abuse de ma chaire et de mon âme, chaque nuit, qui entre par la porte et se délecte de mon sang. Mais ça il ne le sait pas. Il la veut et elle ne sait pas qu'il existe. Triangle équilatérale, échoué aux milieux des rues de Londres. Je le regarde qui la regarde. Et elle pense probablement à moi, elle me désire de tout son sadisme innocent. Je suis un jouet pour elle, je suis un objets étriquer, un défi à l'enjeu attrayant. Et moi je pense à lui, mon amour, mon rêve infini, mon prince disparu après minuit. Nous sommes des anges déchus. Nos ailes brûlent, nos regards sont perdus à travers la nuit. Regardant l'inaccessible, et désirant de tout notre être de devenir aussi délectable. Inlassable perfection à portée de nos doigts, nous sommes, lui et moi, deux être perdus, en mal d'identité, et tout nous ramène à elle. Mais il ne le sait pas.

Et elle se met courir, laissant ses chaussures à talons sur le trottoir, ses jambes interminables en bas résilles galopant divinement sur les pavés froids. Il se met à courir après elle. Elle est le lapin blanc ou bien la princesse cendrillon. Je ne sait plus si ce sont ses pantoufles de verres qu'elle à laissé sur le bas coté, ou bien mon cœur et mon âme morcelée.

Mon cœur s'accélère, il n'est plus question de ralentir. Ni de reculer d'ailleurs parce que tu  ne m'en donne pas la permission. Nous marchons trop vite et nous façonnons notre propre mort. C'est une course-poursuite qui se fait silencieusement dans la nuit. Une course-poursuite en triangle équilatérale, il court après elle et je cours après lui, mais nous ne savons pas après quoi elle court. Je croise son regard au coin de cette rue. Comme si nous ne nous étions jamais vus avant. Mais c'est un leurre, c'est elle qu'il regarde. Il attrape son bras pour la maintenir face à lui, et elle prend sa tête dans ses mains pour  embrasser ses lèvres avec toute la passion qu'il y a au fond de moi.
Au milieu de la route, au milieu de la rue, au milieu du triangle équilatérale. Je veux que tout s'arrête, je veux comprendre. Je veux arraché son visage et détruire le monde.

Je ne l'ai pas vu arrivée. Elle s'est annoncée comme ça, illuminant la rue de ses yeux jaune et éblouissant. Elle est arrivée à toute vitesse dans un bruit sourd, ronronnant au milieu de la route comme une imposante machine de guerre. Faisant crisser ses pneus. Pour ralentir, pour accelerer peut etre... Ce n'est qu'une ombre noire qui arrive a toute allure de derrière les maison, dans le virage un peu plus haut. Et qui inonde la rue de sa lumière et de cet air mélodieux... We fell in love, With dust in our lids...
Et dans un fracas silencieux, un bruit d'os broyer, de chair déchiré, de sang déverser, de deux cœur qui lâche sous le poids de tout, du monde, de leur pensée, de leurs rêves. Tout s'éteint. Pour moi comme pour lui. Finalement nous n'avions jamais été que deux. Et pourtant j'enttend au loin une femme qui cri. Qui crie à bout de souffle, dans ma chair, dans mes os et dans mon sang.




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