Rien ne me semble plus éteint que ce regard. Étrange regard perdu vers mon corps illisible. Comme si tu voulais atteindre ce qui est loin… Insaisissable. Il n’est dans le mien qu’un paquets de suppositions et de remords qui s’entortillent inlassablement pour sublimé cet abîme creusé si profondément dans ma poitrine insalubre. Tout s’entremêle et se noue dans mon corps comme des cordons ensanglantés qui s’étranglent réciproquement. Et qui m’étranglent aussi, m’enfermant dans mon propre combat intérieur. J’ai beau essayer de tout faire sortir, de vomir ces entrelacs de terreur, de maux et de détresse, il n’y a que mon souffle vital qui s’évapore par les embrasures visibles de mon corps étroit. Ma santé et mon équilibre s’embrassent et se meurent. Ils jouent le jeu auquel nous avons joué de façon si délectable. S’aimer et se détruire, s’embrasser et mourir, jusqu’à ce que cette conscience nous éclate à la gueule, devançant sang et sanglots. Nous n’avons pas joué le même jeu. Mais ce n’est pas seulement toi. Il y a moi et ma douleur originelle, l’initiale souffrance rongeant mon intérieur sans logique ni raison. Il y à ce que j’étais et puis ce que je deviens, ce qui s’est perdu, ce qui revient. La lame danse à nouveau sur ma peau infirme. C’est mon âme qui sonne l’alarme de cet intérieur qui s’enflamme. J’ai peur de moi, des armes que je lance en travers de ces visages aux sourires forcés. On me regarde comme une bête curieuse emmitouflé dans sa propre bulle de réconfort. Mais elle n’existe pas, et elle n’est en aucun cas constituée de vos aides précieuses. Ce n’est pas vous, c’est seulement moi. C’est moi qui ne veux plus de vous et qui vous désir à en crever. J’ai besoin de vos regards sur moi, de vous entendre me dire plus que ces constances légères desquelles vous usez sans cesse. Il y a des mots et des gestes plus profond desquels vous ne daigneriez jamais fleurir mon être. Je ne suis que la conceptualisation d’un projet mimétique et vous ne supportez pas qu’elle puisse vous apporter embarras et regrets. Je ne veux plus être celle qui aide à rendre vos vies complètes sans que la mienne aboutisse à quelque chose de plus évolué que cet état objectal. Tout est plat et futile, je meurs de panique quant à ce qui s’entame dehors alors que j’ai besoin de cette violence tragique pour soulever mon âme. Je m’ennuie à en périr. M’endors à me languir. Je m’accroche à ce qui me viole initialement, luttant contre tout ce qui se présente à moi sans faire la différence entre ce qui est bon et mauvais. Je ne me laisse toucher du bout des doigts que cette monotonie, ce néant insoluble berçant mes insomnies les plus noir. Pourtant je recherche en moi cette consistance idyllique, le pourquoi de cet illogisme qui dort au plus profond de mes lobes cerfs-volistes. Ils sont en chute libre. Tout est froid, de vos regards à mon confort qui s’enfuit dans ce gèle ubiquiste. Je me noie dans cette eau gelée. Cette eau dans laquelle résonnent les battements de mon cœur glacial. L’eau se jette contre les parois, c’est la marée de mon âme qui engloutit mon corps gisant sur ces rochers dangereux. C’est vous qui façonné ma perte, ma fuite infinie vers ma grotte intérieur. Faisant de moi cet être froid, qui s’émeut et panique, crise de terreur et de colère aux allures d’orage aux pluies acides. Je ne veux que déverser sur vous les larmes qui se coincent en torsade dans ma gorge serrée. Même si vous payez le prix de cette panique sauvage. Je vous vois observer les qualités non pas discutables chez les autres au détriment de me voir exceller dans ce qu’ils proclament maîtriser Vous ne me voyez pas, vous ne m’entendez pas, est ce que par conséquent, je n’existe pas ?
Anhaimos
Hysterical Lullaby
Lundi 8 mars 2010 à 21:46
Rien ne me semble plus éteint que ce regard. Étrange regard perdu vers mon corps illisible. Comme si tu voulais atteindre ce qui est loin… Insaisissable. Il n’est dans le mien qu’un paquets de suppositions et de remords qui s’entortillent inlassablement pour sublimé cet abîme creusé si profondément dans ma poitrine insalubre. Tout s’entremêle et se noue dans mon corps comme des cordons ensanglantés qui s’étranglent réciproquement. Et qui m’étranglent aussi, m’enfermant dans mon propre combat intérieur. J’ai beau essayer de tout faire sortir, de vomir ces entrelacs de terreur, de maux et de détresse, il n’y a que mon souffle vital qui s’évapore par les embrasures visibles de mon corps étroit. Ma santé et mon équilibre s’embrassent et se meurent. Ils jouent le jeu auquel nous avons joué de façon si délectable. S’aimer et se détruire, s’embrasser et mourir, jusqu’à ce que cette conscience nous éclate à la gueule, devançant sang et sanglots. Nous n’avons pas joué le même jeu. Mais ce n’est pas seulement toi. Il y a moi et ma douleur originelle, l’initiale souffrance rongeant mon intérieur sans logique ni raison. Il y à ce que j’étais et puis ce que je deviens, ce qui s’est perdu, ce qui revient. La lame danse à nouveau sur ma peau infirme. C’est mon âme qui sonne l’alarme de cet intérieur qui s’enflamme. J’ai peur de moi, des armes que je lance en travers de ces visages aux sourires forcés. On me regarde comme une bête curieuse emmitouflé dans sa propre bulle de réconfort. Mais elle n’existe pas, et elle n’est en aucun cas constituée de vos aides précieuses. Ce n’est pas vous, c’est seulement moi. C’est moi qui ne veux plus de vous et qui vous désir à en crever. J’ai besoin de vos regards sur moi, de vous entendre me dire plus que ces constances légères desquelles vous usez sans cesse. Il y a des mots et des gestes plus profond desquels vous ne daigneriez jamais fleurir mon être. Je ne suis que la conceptualisation d’un projet mimétique et vous ne supportez pas qu’elle puisse vous apporter embarras et regrets. Je ne veux plus être celle qui aide à rendre vos vies complètes sans que la mienne aboutisse à quelque chose de plus évolué que cet état objectal. Tout est plat et futile, je meurs de panique quant à ce qui s’entame dehors alors que j’ai besoin de cette violence tragique pour soulever mon âme. Je m’ennuie à en périr. M’endors à me languir. Je m’accroche à ce qui me viole initialement, luttant contre tout ce qui se présente à moi sans faire la différence entre ce qui est bon et mauvais. Je ne me laisse toucher du bout des doigts que cette monotonie, ce néant insoluble berçant mes insomnies les plus noir. Pourtant je recherche en moi cette consistance idyllique, le pourquoi de cet illogisme qui dort au plus profond de mes lobes cerfs-volistes. Ils sont en chute libre. Tout est froid, de vos regards à mon confort qui s’enfuit dans ce gèle ubiquiste. Je me noie dans cette eau gelée. Cette eau dans laquelle résonnent les battements de mon cœur glacial. L’eau se jette contre les parois, c’est la marée de mon âme qui engloutit mon corps gisant sur ces rochers dangereux. C’est vous qui façonné ma perte, ma fuite infinie vers ma grotte intérieur. Faisant de moi cet être froid, qui s’émeut et panique, crise de terreur et de colère aux allures d’orage aux pluies acides. Je ne veux que déverser sur vous les larmes qui se coincent en torsade dans ma gorge serrée. Même si vous payez le prix de cette panique sauvage. Je vous vois observer les qualités non pas discutables chez les autres au détriment de me voir exceller dans ce qu’ils proclament maîtriser Vous ne me voyez pas, vous ne m’entendez pas, est ce que par conséquent, je n’existe pas ?
Malmenez Moi.
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Ton texte est joli, rempli de figures et de symboles. Tous plus insaisissables les uns que les autres. Tu sais, ce qui est vraiment insaisissable, c'est ta constante insatisfaction.
t'existes bordel, t'existes. Je sais que t'as pas de bulle, je sais même si j'ai du mal à imaginer, que tu souffres d'un truk qui te ronge. Je sais et je sais toujours pas quoi faire.
J't'aime fort.