Anhaimos

Hysterical Lullaby

Mercredi 6 octobre 2010 à 1:45

http://anhaimos.cowblog.fr/images/IMG3752.jpg- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
If you be my star
I'll be your sky
you can hide underneath me and come out at night
when I turn jet black and you show off your light

I live to let you shine

but you can skyrocket away from me
and never come back if you find another galaxy
far from here with more room to fly
just leave me your stardust to remember you by


- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
 
- Boats and Birds -

Dimanche 3 octobre 2010 à 18:43





.                                                 .
Attrapes mes lèvres qui dansent sur ton cou
 et dévores les étoiles qui s'y amoncellent
Elles cherchent dans la nuit les lascives étincelles,
Qui brillent quand tu hantes mes rêves les plus doux.
.                                                   .

Dimanche 3 octobre 2010 à 18:05

 

http://anhaimos.cowblog.fr/images/IMG0811bw.jpg

Passant doucement une main sur mes jambes enlacées, j’observe mes pores se tendre et je considère un frisson étreindre mon corps. C’est comme le sang qui valse dans mes vaisseaux emmêlés, sous les coups de tambour irréguliers qui lancinent ma cage thoracique. J’ai si froid. J’en perds le temps d’attendre tes mains brûlantes, j’en cesse d’envier des mots incandescents, et même dans l’eau ardente frissonnent encore mes membres. Quelques rêves corrosifs persistent cependant ; l’idylle éthérée que j’occulte moi-même. Et je me cache encore ces illusions futiles, pour ne pas perdre ta délicate patience. Où est passer la mienne ? J’ai peur finalement. Je m’évanouis dans l’atmosphère, je ne suis que des pensées qui s’écartent de ton encéphale. Parce que tu tournes et tournes encore au milieu de la foule. Où suis-je ? Qui suis-je ? Suis-je dans l’ombre de mon propre effroi ? Et même si les doutes manquent à l’appel, que la foi opère son rituel méthodique, l’absence flagelle toujours ma peau de ses morsures caustiques, et j’en viens à rêver à ce que tes mots pansent ces blessures mystiques. Tout se tient. Pourtant ça m’apparaît comme une évidence. Il faut juste que je te regarde pour te comprendre et c’est ce besoin visuel constant qui m’éloigne de ma raison. Alors en attendant que tes bras m’enroule de leur chaleur apaisante et presque narcotique, j’endure le gèle qui parcourt mon corps et m’endort dans de lascives illusions.


And I want to be with you again and again and again and again and again and again and again and again and again and again and again and again and again... 

Lundi 20 septembre 2010 à 2:49

Longeant les cloisons pour m’approcher de toi, ton regard au coin du mur, m’observant qui vacille juste au bout du couloir. Tu me laisse t’emmener loin, au fond de l’abyme qui s’éprend de ton corps. Oui je meurt un peu lorsque que tu m’apprivoise. Je suis le chat de tes tourments. L’abyssale trêve que ton cœur entreprend avec toi même. Je le sait parce que je te connais. Tu es moi, je suis toi. Nous sommes le même être qui déambule. Chair de ma chair, je te mords avec extase. Petite ritournelle au fond du cœur, elle retenti a chaque étreinte de nos corps. Comme deux âmes assailli par l’ivresse, qui s’emmêle au coin de leur rêves. Mais je cours toujours au fond du couloir. Je cours comme après quelque chose, je tombe. Are you the rabbit ? Ca résonne en moi, percute mes os et fait battre mon sang. On s’encastre, l’un dans l’autre, jeux d’enfants aux allures de retrouvailles. Nous sommes nous rencontré auparavant ? devinette, charade, autres aberrations nocturne. Farandole qui s’enflamme au fond de ta gorge. Je me meurt de te voir être la avec moi sans que nos regard ne s’étreignent plus qu’à cette infini nocturne. Anéantie de terreur glacial enserrant ma taille, mon âme, je suis l’aberration. Etendue de rêves aux allures d’ironie, au fond de ma tête envoûtée par le son, les effluves sonore, les vibrations, qui percutent ton corps. Tu observe et te tais, tu me laisse danser autour de toi, comme un âme fantomatique perdues dans ses délires obcessionel. Je ne sais pas si tu rentres ou si tu sors, si tu t’éprend de ma chorégraphie ou bien si tu te laisses entraîné, passif. Je m’endors. Réveil moi.

http://anhaimos.cowblog.fr/images/IMGdkjd6603.jpg

Mercredi 18 août 2010 à 17:33

http://anhaimos.cowblog.fr/images/IMG1944j.jpg


Petite fille au gré du vent soulève son cœur à l’immensité de ses tourments. Elle prend le large, s’adonne à ses rêves qui s’évasent et s’étendent jusqu’au bout de l’océan. Toute étincelle, dans le ciel s’élève jusqu’à son infirme amant, il donne le ton aux voiles qui dansent la valse du vent. De ses os et sa chair, habiles, il fait chanter les note d’une berceuse macabre qui se mêle aux râles de la mer qui vacille sous les coups des rafales qui la déchirent de toute part. En équilibre sur les poutres de son vaisseau flamboyant, l’aliénée fait aller son corps à ce rythme enivrant. Violentée et toute tremblante, à la lueur de la lune, elle s’adonne à sa chorégraphie glaciale, jusqu’à transpiré de l’âme. Étreintes chaotiques en deçà de la voûte d’encre noir parsemée d’étoiles. Tout s’emmêle à s’en mêler l’odeur. Lascivement et comme en chœur avec cette litanie sépulcrale, des cris d’extase déchirent les ténèbres. C’est leur corps qui dansent au milieu du cataclysme, fantômes pâles enlacés sur les planches grinçantes, encerclé par le bal violent des vagues. Elle regarde le ciel, s’éprend de ses allures puis, les yeux révulsés d'exaltation, perdue dans les méandres de l’ivresse profonde qui sillonne tout son corps ainsi qu’un long sanglot, laisse s’échapper une larme de son œil flagellé par les soupirs du vent. La tempête souffle sa hargne, la pluie pleure sa faiblesse, les vagues claquent leurs regrets et rien n’est plus doux que leurs deux âme qui s’étreignent dans l’alcôve brûlante du plaisir.


<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | Page suivante >>

Créer un podcast