Longeant les cloisons pour m’approcher de toi, ton regard au coin du mur, m’observant qui vacille juste au bout du couloir. Tu me laisse t’emmener loin, au fond de l’abyme qui s’éprend de ton corps. Oui je meurt un peu lorsque que tu m’apprivoise. Je suis le chat de tes tourments. L’abyssale trêve que ton cœur entreprend avec toi même. Je le sait parce que je te connais. Tu es moi, je suis toi. Nous sommes le même être qui déambule. Chair de ma chair, je te mords avec extase. Petite ritournelle au fond du cœur, elle retenti a chaque étreinte de nos corps. Comme deux âmes assailli par l’ivresse, qui s’emmêle au coin de leur rêves. Mais je cours toujours au fond du couloir. Je cours comme après quelque chose, je tombe. Are you the rabbit ? Ca résonne en moi, percute mes os et fait battre mon sang. On s’encastre, l’un dans l’autre, jeux d’enfants aux allures de retrouvailles. Nous sommes nous rencontré auparavant ? devinette, charade, autres aberrations nocturne. Farandole qui s’enflamme au fond de ta gorge. Je me meurt de te voir être la avec moi sans que nos regard ne s’étreignent plus qu’à cette infini nocturne. Anéantie de terreur glacial enserrant ma taille, mon âme, je suis l’aberration. Etendue de rêves aux allures d’ironie, au fond de ma tête envoûtée par le son, les effluves sonore, les vibrations, qui percutent ton corps. Tu observe et te tais, tu me laisse danser autour de toi, comme un âme fantomatique perdues dans ses délires obcessionel. Je ne sais pas si tu rentres ou si tu sors, si tu t’éprend de ma chorégraphie ou bien si tu te laisses entraîné, passif. Je m’endors. Réveil moi.