Ritournelle obsédante aux allures de chiffres affolés. Tout s’embrouille, tout se déteste comme des aimants incompatibles. Mon amant s’endort sous les aiguilles métalliques. Silence embué d’éclectiques bruits de papier et de crayons élancés, ce sont les percussions d’une berceuse offensive. Tant qu’il n’y à ni résonance ni néons, quand la lumière s’imprègne de mes yeux éteint, ta vois s’encastre dans mes oreilles ainsi qu’un murmure divin. Tu me reviens. Pleurant tes regrets et tes souffrances, engrenages engrenés au fond de mon cœur qui déraille. Et sous la souplesse du ciel éclairé, furtivement tu t’enflammes au creux de tes iris ; flammes noires éperdues de leur plastique disparates. Tu fusilles l’indigo de mes orbites vides, dans lesquels tu ne sais plus lire les dires néfastes. Tout s’entraîne dans un leitmotiv en métal et ferrailles automatique. Volute parfumée, aumône à sa bouche à la langue pendue, tu t’abandonnes à la cavité de sa vulgarité exhibée. Qui es-tu sans la voix de ma gorge ensanglantée. Te rappelles-tu ce rêve aux allures de voyages, un paradis réel auquel je n’appartenais pas. Tu cherchais toujours sous mes cils étincelles les étoiles extatiques crées par tes caresses. Il pleut, il pleure, il crache, électrique détresse à l’orage destructeur, il fait chaud de douleur dans le lobe occipital de mon cerveau décadent.
Anhaimos
Hysterical Lullaby
Lundi 1er février 2010 à 0:12
Ritournelle obsédante aux allures de chiffres affolés. Tout s’embrouille, tout se déteste comme des aimants incompatibles. Mon amant s’endort sous les aiguilles métalliques. Silence embué d’éclectiques bruits de papier et de crayons élancés, ce sont les percussions d’une berceuse offensive. Tant qu’il n’y à ni résonance ni néons, quand la lumière s’imprègne de mes yeux éteint, ta vois s’encastre dans mes oreilles ainsi qu’un murmure divin. Tu me reviens. Pleurant tes regrets et tes souffrances, engrenages engrenés au fond de mon cœur qui déraille. Et sous la souplesse du ciel éclairé, furtivement tu t’enflammes au creux de tes iris ; flammes noires éperdues de leur plastique disparates. Tu fusilles l’indigo de mes orbites vides, dans lesquels tu ne sais plus lire les dires néfastes. Tout s’entraîne dans un leitmotiv en métal et ferrailles automatique. Volute parfumée, aumône à sa bouche à la langue pendue, tu t’abandonnes à la cavité de sa vulgarité exhibée. Qui es-tu sans la voix de ma gorge ensanglantée. Te rappelles-tu ce rêve aux allures de voyages, un paradis réel auquel je n’appartenais pas. Tu cherchais toujours sous mes cils étincelles les étoiles extatiques crées par tes caresses. Il pleut, il pleure, il crache, électrique détresse à l’orage destructeur, il fait chaud de douleur dans le lobe occipital de mon cerveau décadent.
Commentaires
Par Lundi 8 février 2010 à 20:15
le Ooh ... Désolé mais là je ne sais pas quoi dire. Encore une fois, tu me bluffes. Merde, t'as de ces formules, ça donne envie de t'arracher les mots de la bouche !
Surtout la dernière phrase, que je relis en boucle !
Surtout la dernière phrase, que je relis en boucle !
Par Mercredi 17 février 2010 à 15:20
le Je vais y jeter un coup d'œil !
Oui tout est de moi, sauf ce sac en dripping =), mais par manque de temps je ne peux pas en faire beaucoup en ce moment =/
Oui tout est de moi, sauf ce sac en dripping =), mais par manque de temps je ne peux pas en faire beaucoup en ce moment =/
Malmenez Moi.
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super poétique et tout, et tout, joli photo, j'aime bien, je suis emballée comme un p'tit paquet cadeau ^^