Enroule ta langue autour de mon cœur, tes mots sont les délices qui étreignent mes tripes. Mon cœur dans une marée de sang, échoue jusqu’au bord de tes lèvres salées. Salé de larme ou d’eau de mer, tout s’éclabousse de lasciveté et de douceurs. À la lueur des flammes dansant dans leur bain de cires brûlantes, l’âpre impatience s’éprend de mon corps douloureux. Mets tes mains sur mes hanches avant que tout s’éveille, une jambe après l’autre et laissons nous aller au rythme de cette berceuse opaline. Et tout s’allume encore une fois. Violence, mes pupilles se dilatent à l’infini, tu t’évanouis dans la lumière aveuglante. ce n’est pas l’éternel, c’est juste la ritournelle obsédante qui recommence en cadence avec le jour. Tout s’accélère en accordéon. Les étoiles sont morte avec toi. J’ai mal, mes os poignardent mon ventre et mon corps givre sous mes vêtements. La douce musique s'étouffe et tout commence à mourir une nouvelle fois. Ce sont les yeux cernés de noir et de parme, perdus au loin alors que le monde s’impatiente et déambule promptement à mes cotés. Rien n’est plus flou que la réalité. Mes rêves constituent l’antre limpide dans lequel je me perd avec toi. On s’éclabousse de cette eau transparente et glacée, qui nous flagelle jusqu’à en rompre les os. Écorchée à vif, rien n’est plus béant que l’abyme qui grandit au milieu de mon corps. J’étouffe, j’implose, tout s’immole à l’intérieur de moi. Je vomirais des marées de tes larmes salées, les estampilles de ce que tu m’a laissé tapis au fond de mes entrailles. Laissant s’égarer quelques étoiles noires au coin de mes lèvres entrouvertes, dégoulinantes de tes mots épars. Chassez le monstre au creux de mon ventre atrophié. La catharsis approche. L’aliénée danse, cri, s’affole. Jusqu’à ce que tout s’éteigne et qu’elle s’abandonne. Mais tout recommence. C’est l’éternel boucle aux mêmes images qui s’enroulent autour de son corps. Alyz au yeux éteins et perdues a travers la vallée des cauchemars. Elle danse, danse, essaye d’arraché en rythme, l'épouvante qui gît au fond de sa poitrine.
My wild love is crazy
She screams like a bird
She moans like a cat
When she wants to be heard
j'ouïs de My wild Love. The doors. *
She screams like a bird
She moans like a cat
When she wants to be heard
j'ouïs de My wild Love. The doors. *