" Et sinon tu veux quoi pour noël ? - Du Prozac. "
Et c’est dans tes lèvres charnues et fades que j’ai retrouvé le plaisir abject de nos souvenirs lointains. Perdus à la manière de mes idée qui s’évapore au firmament de l’oubli. Tu me vois, toi ? De là où je suis rendu, entre deux étoiles et une soucoupe volante. Isolée au milieu de mes idées corrompues par ces horreurs qui m’assassinent. Je les vois ces visages horrifiés a ma venue, ces mines qui se rient de me voir être moi. Être celle que je ne suis pas. Mais je rêve, heureusement je rêve. Je rêve de moi-même, celle que je ne trouve pas. Cette jolie fille éteinte qui se meurt entre deux sourires forcés. Celle qui écoute de l’opéra le soir, pour s’endormir, un demi verre de vodka a son chevet pour rendre sa folie exhaustive. Le monde est triste à présent de te voir devenir ce monstre élégant ponctué de dent blanche et de sourire ravageur. Qui es-tu ? Ou es-tu ? Je pourrais t’asséner de mille questions impromptue qui te tuerait et qui flétrirait ton visage parfait. Tu vois je ne t’aime pas mon cher, j’en suis au point même ou ce que tu es ne m’inspire que de la pitié et de la hargne que même ton doux regard noir ne pourrait adoucir. J’ai envi de devenir moi et je le serais. Je serais cette fille que je deviens à la tomber de la nuit. Mon côté obscur ou bien même celui qui ne l’est pas, mais qui l’est quand même parce que je ne pourrais, je crois, jamais être entièrement une étoile. Et je t’écris encore, vois-tu ? Je t’écris avec le cœur, la tête ou bien même mon âme. Je met tous mon corps et mon esprit a l’épreuve de te démontrer combien je suis stupide et frêle. Combien je t’aime et te déteste. Je t’écris à toi, toi ou bien toi, je n’en sais rien. Et je pourrais même te désigner par une ou deux voyelles ou même consonne, ça ne te rendrait que plus effroyable. Je pourrais te donner un L un T deux H un A ou bien même un W et une multitude d’Y… Mais qu’est ce que ça me donnerait ? Je ne te connais pas parce que je te fuis toujours. Et pourtant on s’invite tous à se mourir ensemble, on s’enterre dans notre solitude collective.
On se demande quel est le fil conducteur de cette pensée, qules sont ces interlocuteurs non nommés, on ne sait pas vraiment si les "toi" te concerne toi ou un membre extérieur. Tout est mystérieux et flouté... Mais j'aime bien, j'aime mieux que le précédent.
Sinon, j'aime bien cette photo, mais j'aurais plutôt vu une chambre sans personne dedans, juste la vodka et un tourne disque, ou une chaine avec un CD... le tout un peu cracra :)
C'est chouette.