Anhaimos

Hysterical Lullaby

Mardi 4 mai 2010 à 21:49

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Ça sonne dans ma poubelle. Je sais que c’est toi. C’est toujours toi qui revient. Qui rentre et qui sort, à ta guise, juste parce que tu en as envie. Le temps s’ennuie de ces entrées insignifiantes. De tes pas languissant dans le noir, s’attardant quelque peu devant la fenêtre et continuant finalement jusqu’à ma chambre pour t’emparé de moi ; contre ma volonté. On croit être en sécurité, chez nous, dans notre lit, mais tu es là. Tu rodes et assouvi tes amours étranges dans ce qui ne t’appartient pas. On croit tous être en sécurité, chez nous, mais ce qui nous détruit provient de l’intérieur. Il y a six seconde, le téléphone s’est arrêté de sonner. Personne n’est allé répondre puisque je suis seule encore une fois. C’est un de tes appels au secours. Une de tes envies de nuire, nuire pour mieux régner. Tu sais que je suis ton royaume, que de moi tu prends possession avec délectation. Mais mon regard est ailleurs, mon regard s’en va vers l’autre monde. Le temps s’évapore plus vite que je le pense parfois, lorsque les engrenages s’enlacent avec plus de passion. Tout tourne et s’enroule dans une cadence effrénée. Ce soir tu n’es pas venu et ça m’a manqué. J’avais besoin de tes gestes violents, de la douleur lancinante au plus profond de moi. Finalement on s’habitue à tout. On s’habitus a toi. On ne se lasse que de tes travers traditionnels, cette manie que tu as de me dire que tu m’aimes. Sentir ton souffle s’accrocher à moi, et se marier avec chacune des parties de mon corps pour finir au fond de ma gorge hurlante. Parfois l’angoisse s’éprend de moi lorsque ton ombre envahit les murs de ma chambre, je m’entrelace de mes bras et fait couler quelques larmes incontrôlables. Je me sens alors à nouveau comme une enfant dont le moindre cri pourrait te faire chasser du mur ou du lit, mais à présent je sais que j’aurais beau appeler, tu seras le seul à répondre. Le seul près à m’enlacer jusqu'à ce que s’endorme cette peur originelle et que mon corps fragile soit ivre du tien. Jusqu’à éprouver cette nouvelle angoisse de te voir partir, de retourner dans cette rengaine immobile, avoir peur que tu reviennes et le désirer si fort, en tremblant… si fort. Tout est finalement vide de sens lorsque ni toi ni tes comparses ne s’imprègnent de moi jusqu’à faire sortir cet élan de rage coincé quelque part.  Jusqu'à enfoncé quelque index et majeur qui ferait débordé  le tout, malaise en mal d’aisance. Finalement je me joindrais à toi pour dévoré mon corps ce soir.




Commentaires

Malmenez Moi.

Par im4gine le Mardi 4 mai 2010 à 21:56
Je suis d'accord avec ce titre (qui est si contradictoire avec le contenu de l'article)
Par jack le Dimanche 16 mai 2010 à 18:47
yep j'ai plus trop de nouvelles de toi, que devient-tu? :)
 

Malmenez Moi.









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