Anhaimos - Hysterical Lullabyhttp://anhaimos.cowblog.fr.CowblogfrThu, 03 Nov 2011 02:36:01 +0100180http://anhaimos.cowblog.fr/rejets-verbaux-3148322.htmlRejets Verbaux. C’est tout simplement ce que je lui ai dit avant qu’il m’obéisse et que d’un geste précis mais néanmoins spontané je l’ai tué. D’une manière étrange et totalement inappropriée, je me suis posé la question de savoir ce que j’aurais réellement eu à lui dire. J’aurais pu passer des heures a lui expliqué ce que je ressentais. Lui dire ma douleur devant son air faussement compréhensif. Ou bien j’aurais pu simplement expliquer mon geste à venir de façon énigmatique à la manière des acteurs de film à suspense. J’aurais pu faire ça si seulement e n’était pas aussi dénuée de mots. Je réfléchissait pourtant mais rien ne me venais. Abysse psychotique au coin des lèvres, mains serré sur mon cœur, j’avais le verbe mort. De toute façon il était trop tard et son corps gisait déjà devant mes yeux ébahit.

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http://anhaimos.cowblog.fr/commentaires-3148322.htmlThu, 03 Nov 2011 02:21:00 +0100http://anhaimos.cowblog.fr/rejets-verbaux-3148322.html
http://anhaimos.cowblog.fr/two-against-the-world-3148321.htmlTwo against the world
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J
e ne sais pas par quoi commencer. Parfois j’ai le sang qui glace avec mon cœur comme une oraison funèbre de folie et d’angoisse qui prenne part au battements fébrile de mon cœur. Et puis parfois je pense à toi, au regarde puissant que tu me jettes avant de posséder mon être tout entier de tes effluves brûlantes. J’ai le cœur, alors, qui explose de joie au plus profond de mes entrailles étranglées. Tu es le souffle de réconfort sous forme de fumée pensive. Mes faiblesses s’éprennent de tes moindres détails, j’en suis la digne impératrice qui fond devant ton visage fantasmatique. Des rêves étranges, des rires énigmatiques, fourberies implacables qui remplacent alors ces ardeurs puissantes. Tu n’es pas là. Et alors les songes mystiques prennent la forme d’ombres effrayantes qui flanchent et secouent leur poudre d’horreur sur les pores de ma peau éclairée. Elles ont l’apparence de chimères blessée, des pensées laissées pour compte qui entrave la vision idyllique de tes bras entrouverts. Je ne laisserais jamais cet amour incandescent s’essouffler, partir en fumée ou ne serais ce que se transformer en braises usées. Car il n’y a rien de plus magique que ton corps agrippant le mien pour l’emmener au bout de ses désirs, sur l’île Déchu des êtres abandonnés. Tu m’emmènes au domaine des rois oubliés, des icônes perdues, là ou la décadence fait fois d’un idylle merveilleux. Une planète éteinte d’où nous gouvernons un royaume sans pareil. Parce que nous sommes les rois d’un monde éternel, au large d’une prison aux dictats impérieux. Nous prenons les rênes d’un carrosse qui nous mène à la cime d’une exquise clairière, dont la danse lascive des feuillages délicieux donne à admirer nos terribles merveilles. Nous serons l’un dans l’autre, comme des âmes généreuses, s’adonnant à la chorégraphie intense et rigoureuse de nos amours mêlés dans une étreinte infaillible. Dis tu me garderas longtemps auprès de toi ?]]>
http://anhaimos.cowblog.fr/commentaires-3148321.htmlThu, 03 Nov 2011 02:02:00 +0100http://anhaimos.cowblog.fr/two-against-the-world-3148321.html
http://anhaimos.cowblog.fr/la-menuiserie-3148318.htmlLa Menuiserie.A petits mots nous rêvons grand, et fort, perdus dans ce monde qui tourne à l’envers au rythme des battements d’aiguilles sur l’horloge agile. Le ciel gronde, le rythme du monde accélère jusqu’à courir encore. Il cours toujours plus vide pour rattraper les démences des êtres déchus. Il court, grimpe, s’élève pour rejoindre les anges. L’esprit escalade les étapes des tourments et de la grâce qui s’enchevêtre tels des alliés de longue date. Puis il plonge sa carnation dans un livre, un livre poussiéreux et mystique dont il relis la même page incessamment. C’est une malédiction, un maléfice qui condamne les être à la monotonie. Faut-il chanter plus fort pour s’évader de cela ? Faut-il vivre constamment perché sur les ailes de la déchéance ? s’enivrer de jouissance et d’extase, ne plus vivre que dans un rêve et ne jamais redescendre.. Puis se réveiller dans une pièce blanche, froide, aseptisée. Cogner la tête qui hurle sur les murs molletonnés pour faire taire cette liturgie infâme.

 
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« Maman s’il te plait ne m’envoie plus à l’hôpital, je n’en peu plus je m’y sent mal pas l’hôpital, pas l’hôpital. Là bas les gens sont trop bizarre, quand j’pense à eux j’fais des cauchemar. Mentalement j’ai pas de retard, maman je ne veux plus les voir. Je te jure que j’suis plus fou c’était avant quand j’étais fou. L’autre fois ils voulaient me taper et je supporte pas l’anti fou. Je t’en supplie les appelle pas ils vont me sucer le cerveaux(…) S’il te plait, s’il te plait tu sais bien qu’il vont m’attaché, maman je t’en supplie je ne veux plus y retourner. »

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http://anhaimos.cowblog.fr/commentaires-3148318.htmlThu, 03 Nov 2011 01:58:00 +0100http://anhaimos.cowblog.fr/la-menuiserie-3148318.html
http://anhaimos.cowblog.fr/tout-s-achete-l-amour-l-art-la-planete-terre-vous-moi-surtout-moi-3146531.htmlTout s’achète : l’amour, l’art, la planète Terre, vous, moi... Surtout moi.http://anhaimos.cowblog.fr/images/IMG3668.jpg

Bordel Monstre, on rangeras plus tard.

J’sais plus si je doit avoir confiance. Ca vient, et s’en va, sans laisser de traces, sans laisser quelque chose de plus que ce goût amer et âpre au fond de la gorge. Cette envie de vomir la dignité qu’il me reste, dans un rugissement de détresse à m’en ruiner les cordes vocales. Ca me ronge, perturbe mes choix, mes dires et mes actes. Ca prend une part plus qu’elliptique dans mon crâne qui s’échauffe dans ses allusions à la chose. Des mots qui se consument, s’embrasent et ne deviennent que les rescapés d’un incendie verbal. On ma trompée verbalement.
Un processus de tri qui s’enclenche, des idées en pagaille qui se termine par point d’interrogation. Pourquoi est-elle la belle, à la lumière du jour fleuri de ses discours élogieux, tandis que je suis la bête, dans l’ombre, assenée par tes moqueries impétueuses ?
J’ai envie de fuir, de m’en aller en courant comme les lâches. Te laisser là tout seul, parce que je ne veux plus souffrir. Je mourrais de te voir t’éloigner, je me retournerais sans cesse pour regarder ton visage inquisiteur. Alors je reste et me cache derrière ma mauvaise humeur, ma santé qui flanche et ma solitude latente. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. On fais des grandes histoires avec des petits riens, des indices qui s’entre croisent et qui forment les drames qui ligote mon cœur. J’vais me laisser partir, doucement mais sûrement, quelque part vers le silence, le regard triste et les mains tremblantes. Parce que tu ne veux plus en parler. Tu ne veux pas connaître le fond de mes troubles, déchiffrer mes maux. Tu ne veux plus panser les blessures que tu as ouvertes ni recouvrir de fleur la cage qui me serre de tombeau.
Et je ne te demanderais pas de le faire. J’ai peur de voir ton regard triste lorsque j’y fais allusion. Alors, silence. Et sourions.




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http://anhaimos.cowblog.fr/commentaires-3146531.htmlWed, 26 Oct 2011 01:53:00 +0200http://anhaimos.cowblog.fr/tout-s-achete-l-amour-l-art-la-planete-terre-vous-moi-surtout-moi-3146531.html
http://anhaimos.cowblog.fr/article-3138329.html.*




Cigarettes, un paquet de tiges à cancer pour les accrocs tout ce qu’on doit savoir de la vie est sur le paquet : une de tes personnalité est séduite par l’illusion de grandeur la paquet doré de king size avec un blason royal, une allusion séduisante au luxe et à la richesse, la suggestion subtile que la cigarette est ton amie loyale et royale et ceci est un mensonge. Ton autre personnalité t’alerte sur l’argument contraire écrit en noir et blanc tout moche sur le paquet, l’avertissement dit que ces soldats de la mort essaient en fait de te tuer et ça, c’est la vérité. La beauté invite à la mort et je suis accroc à la douce tonalité de sa sirène. Ce qui est doux devient amer et ce qui est amer devient doux. On aime la douceur amère, on aime la mort, c’est pour ça que toi et moi, on aime la drogue. Maintenant, s’il te plait, passe-moi du feu.

R.O.C.K.N.'.R.O.L.L.A






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http://anhaimos.cowblog.fr/commentaires-3138329.htmlSun, 18 Sep 2011 19:56:00 +0200http://anhaimos.cowblog.fr/article-3138329.html
http://anhaimos.cowblog.fr/faites-vous-quelque-chose-de-sale-faites-vous-par-exemple-une-chose-dont-vos-parents-ne-savent-rien-est-ce-que-vous-transgressez-la-loi-outrepassez-vous-les-regles-3115615.htmlFaites-vous quelque chose de sale ? Faites vous par exemple une chose dont vos parents ne savent rien ? Est-ce que vous transgressez la loi ? Outrepassez-vous les règles ?_____________

Il me semble que le noir absorbait les délices des rêves et des douces divagations enfantines. Il se déployait tel un oiseau, s’envolant au large des illusions perdues, au-delà de la perception, déplumé de ses couleurs chétives. Sombre, le corbeau annonçant la mort d’un paradis démesuré, jouissant de sa perte avec délectation, fonçait avec hâte sur sa délicate proie. C’est un monde qui s’écroule, un Eden qui meurt. Les nuages s’enflamment et le ciel en combustion s’assombrit, pleurant la cendre de feu sa somptuosité. Et c’est avec claustration qu’elle accueille le deuil de son être, fléchissant le dos pour porter le monde sur ses épaules, et subissant les affres de la multitude. Elle n’a de cesse de garder en elle ses maux décousus, que le grand oiseau noir occulte sous son aile. Le trou noir, la frénésie retrouvée et pourtant tout au fond du ventre un mal qui grandit. Psychose, névrose, combustion de l’être dont la fumée entrave les moindres parcelles du corps. C’est un abyme brûlant qui prend possession de la chair, enfouis dans les entrailles de la victime entravée qui s’évade promptement vers des cieux moins éteints.
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" De son bec, il a touché ma joue, dans ma main, il a glissé son cou. C'est alors que je l'ai reconnu surgissant du passé, Il m'était revenu.
"

 
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http://anhaimos.cowblog.fr/commentaires-3115615.htmlTue, 14 Jun 2011 19:47:00 +0200http://anhaimos.cowblog.fr/faites-vous-quelque-chose-de-sale-faites-vous-par-exemple-une-chose-dont-vos-parents-ne-savent-rien-est-ce-que-vous-transgressez-la-loi-outrepassez-vous-les-regles-3115615.html
http://anhaimos.cowblog.fr/c-est-ca-etre-une-star-t-as-plus-d-influence-que-la-bible-et-le-coran-reunis-3113425.htmlC’est ça être une star, t’as plus d’influence que la bible et le coran réunis.http://anhaimos.cowblog.fr/images/IMG8718lk.jpgJ’aspire tes regards comme des essences de passions ferventes ; des regards liquides qui coulent au fond de mes veines et réchauffent mes entrailles blessées. Ils sont l’ultime louange de nos lascives étreintes, un échange… Jusqu’à ce qu’ils me glissent entre les doigts. Alors j’accueille mes nuits noires durant lesquelles je ne pourrais me raccrocher à tes bras, les nuits interminables où l’abyme, ce vide intersidéral m’engloutira au fond de sa gorge infinie.
Ma chair se languit d’être incandescente, comme lorsque tes doigts la frôlent de leur caresses aléatoires. Elle crie à ton nom, à ton épiderme brûlant qui l’enveloppe, elle t’appelle ainsi que tout mon corps qui convulse de désir et se débat inlassablement. C’est indécent comme je t’aime, comme j’ai la perpétuelle envie de jouir de ton être, enlacés dans l’âtre de nos perceptions emmêlées. Je veux te faire jouir d’une passion aussi étincelante, faire vibrer ton âme d’ivresse jusqu'à ce qu’elle crépite et projette des substituts de caresses admiratives. Regardes-moi, qui sui-je, où vais-je, viendras tu avec moi ? Je perds ma grandeur et ma majesté. Où est passé le sortilège dont j’avais envoûté ton être ? Le cœur dont je t’avais pourvu et qui animait tes ardeurs les plus profondes ? Regarde-moi danser sous la lune gelée, et prendre tel un spectre la forme de tes fantasmes éthérés. Enroules-les autour de moi... Alentour, ça s’enchaîne comme des scènes imbibées de passion qui transpirent l’amour de cœur en cœur. De corps encore, et d’étincelles qui s’amoncellent avec efforts. J’aligne des erreurs en pagaille et te regarde jouir d’une vie dans laquelle je n’ai qu’une place étroite. Est ce que toi aussi tu brûles de ces désirs aimants ? Ce ne est peut être que des aberrations, des chimères infondées qui me rongent le cœur. Mais mes drames sont empreints d’une majesté sans nom : je veux crever l’écran dans le film de ta vie. Délivres-moi de ces doutes et ces réminiscences nocturnes, démontres-moi combien tes effluves de désirs et d’amour sont indubitables, que nous sommes bien empreint de cet amour volcanique dont j’ai la lave au cœur. Keep Magic.

I PUT A SPELL ON YOU... BECAUSE YOU'RE MINE ?
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http://anhaimos.cowblog.fr/commentaires-3113425.htmlSun, 05 Jun 2011 22:31:00 +0200http://anhaimos.cowblog.fr/c-est-ca-etre-une-star-t-as-plus-d-influence-que-la-bible-et-le-coran-reunis-3113425.html
http://anhaimos.cowblog.fr/l-o-l-i-t-a-3113417.htmlL.O.L.I.T.A __________________________________________________________________________________
 
"Tu sais ce qu'il y a de si affreux quand on meurt, c'est que l'on est complétement seul" et tandis que mes genoux d'automates allaient et venaient je pris soudain conscience que je ne savais absolument rien des pensées de ma doucette et que derrière ses affreux clichés juvéniles, il y avait peut-être en elle un jardin et un crépuscule, et la porte d'un palais - des régions sombres et adorables dont l'accès m'était totalement et lucidement interdit, avec mes haillons souillés et mes misérables convulsions (...).
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Vladimir Nabokov.

 
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http://anhaimos.cowblog.fr/commentaires-3113417.htmlSun, 05 Jun 2011 22:10:00 +0200http://anhaimos.cowblog.fr/l-o-l-i-t-a-3113417.html
http://anhaimos.cowblog.fr/tes-cheveux-me-plaisent-tes-sourcils-me-plaisent-ton-intestin-grele-me-plait-meme-tes-rateaux-me-plaisent-3109976.htmlTes cheveux me plaisent, tes sourcils me plaisent... ton intestin grêle me plait, même tes râteaux me plaisent !***

Lâches-moi mais reviens-moi, n’oublies pas que je suis là. Suis-moi, oublies moi et revient moi encore une fois.
Des petites effluves d’amour en étincelles crépitent encore au plafond pour venir mourir en s’écrasant le long de mon cœur. On cherche une éternelle magie, l’ivresse absolue qui nous transporte infiniment. Et les mots qui s’étalent en averses perdent de leur saveur. C’est une routine acerbe, une louange perdue. Je rêve de substitut de caresses aux syllabes échaudées, des lettres enlacées qui s’enflamment en chœur ; célébrations de nos êtres et de nos étreintes latentes. Courrons-nous l’un après l’autre, ou bien sommes-nous main dans la main au milieu des nuages ? Un échantillon de niaiseries qui gonfle la poitrine et laisse exploser ses morceaux de rêves le long de la chaire tremblante.
Je suis mon propre vaisseau, je me guide isolée sur la mer chancelante, et je me laisse chavirer promptement. J’en veux à la terre entière de ne pas répondre aux bouteilles pleines de lettres que je jette en détresse. Mais je me veux puissante, comme une reine, maîtresse d’un univers éthéré et jouissif. Alors j’éclate en dents blanches et j’avance la tête haute sur un tapis d’épines. Je les ai semées moi-même. Je suis dans un abyme, cloisonnée comme un macchabée. Ma camisole de force retient mes bras d’aliénée. Et je hurle bien enfoui en moi-même qu’on me laisse sortir.
J’aimerais tant être délicieuse, déployer mes ailes somptueuses qui feraient choir les cœurs alentours. Envoûter ses sens jusqu’aux plus enfouis, jusqu'à droguer la moindre parcelle de son organisme. Je lutte contre ces affres sordides qui font naître l’orage, la rage et les averses salées au coin de mes pupilles humides. Et mon cœur qui joue à un deux trois soleil.
Mais j’arriverais a me défaire de mes illusions stupide. Je m’en sortirais. Seule, comme une reine.



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http://anhaimos.cowblog.fr/images/IMG6732.jpg (merci au gens qui pose pour mon cyclope!)

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http://anhaimos.cowblog.fr/commentaires-3109976.htmlFri, 20 May 2011 23:04:00 +0200http://anhaimos.cowblog.fr/tes-cheveux-me-plaisent-tes-sourcils-me-plaisent-ton-intestin-grele-me-plait-meme-tes-rateaux-me-plaisent-3109976.html
http://anhaimos.cowblog.fr/ce-que-cache-mon-langage-mon-corps-le-dit-mon-corps-est-un-enfant-entete-mon-langage-est-un-adulte-tres-civilise-roland-barthes-3109804.htmlCe que cache mon langage, mon corps le dit, ... Mon corps est un enfant entêté, mon langage est un adulte très civilisé... Roland Barthes.


Tout s’éteint même la flamme qui se languit d’être bien plus ardente. Ça bouillonne au fond de moi comme un grondement latent qui n’a qu’une chose en tête : jaillir et laisser exploser cette âme qui repose en moi. J’ai envie de grandiloquence. Ce désir de magie qui rugit en deçà de ma chair brûlante, comme un monstre de débauche qui attise ma rage de vivre jusqu’au plus extrême, jusqu’à l’impossible. Faire le tour de tout, en découvrir plus, jusqu'à mourir d’excès et de plaisir. J’attends qu’il me prenne par la main pour m’embarquer dans ce manège d’ivresse et de folie en mal de jouir au plus profond de l’existence. Un tourbillon de rêves corrosifs qui deviennent réalités rien qu’un instant, la vision chancelante et le monde qui tourne avec, son bras autour de ma taille pour garder un gage de stabilité… Des lumières en mal de danser s’enflamment en haut des réverbères et se reflètent sobrement sur le bitume humide. Tout est trop plat, trop éteint. Je suis en peine de valser plus promptement et plus intensément. Ses mots sont minces et superflus, ils ne me font pas vibrer d’une ardeur sans faille qui autrefois ravivait le souvenir de sa présence délectable. Les mots sont morts, déchus de leur ancienne ferveur de désir et de convoitises. Qui suis-je pour prétendre exhaler tant de magnétisme et d’enchantement jusqu’à animer les désirs les plus incandescents ? Qui es tu pour prétendre obtenir toutes mes ferveurs sans en verser une seule ? Je me lasse de courir après l’immobile.

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http://anhaimos.cowblog.fr/commentaires-3109804.htmlFri, 20 May 2011 01:14:00 +0200http://anhaimos.cowblog.fr/ce-que-cache-mon-langage-mon-corps-le-dit-mon-corps-est-un-enfant-entete-mon-langage-est-un-adulte-tres-civilise-roland-barthes-3109804.html