Anhaimos

Hysterical Lullaby

Jeudi 3 novembre 2011 à 2:21

« - Assied toi, j’ai quelque chose a te dire. »
C’est tout simplement ce que je lui ai dit avant qu’il m’obéisse et que d’un geste précis mais néanmoins spontané je l’ai tué. D’une manière étrange et totalement inappropriée, je me suis posé la question de savoir ce que j’aurais réellement eu à lui dire. J’aurais pu passer des heures a lui expliqué ce que je ressentais. Lui dire ma douleur devant son air faussement compréhensif. Ou bien j’aurais pu simplement expliquer mon geste à venir de façon énigmatique à la manière des acteurs de film à suspense. J’aurais pu faire ça si seulement e n’était pas aussi dénuée de mots. Je réfléchissait pourtant mais rien ne me venais. Abysse psychotique au coin des lèvres, mains serré sur mon cœur, j’avais le verbe mort. De toute façon il était trop tard et son corps gisait déjà devant mes yeux ébahit.

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Jeudi 3 novembre 2011 à 2:02


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J
e ne sais pas par quoi commencer. Parfois j’ai le sang qui glace avec mon cœur comme une oraison funèbre de folie et d’angoisse qui prenne part au battements fébrile de mon cœur. Et puis parfois je pense à toi, au regarde puissant que tu me jettes avant de posséder mon être tout entier de tes effluves brûlantes. J’ai le cœur, alors, qui explose de joie au plus profond de mes entrailles étranglées. Tu es le souffle de réconfort sous forme de fumée pensive. Mes faiblesses s’éprennent de tes moindres détails, j’en suis la digne impératrice qui fond devant ton visage fantasmatique. Des rêves étranges, des rires énigmatiques, fourberies implacables qui remplacent alors ces ardeurs puissantes. Tu n’es pas là. Et alors les songes mystiques prennent la forme d’ombres effrayantes qui flanchent et secouent leur poudre d’horreur sur les pores de ma peau éclairée. Elles ont l’apparence de chimères blessée, des pensées laissées pour compte qui entrave la vision idyllique de tes bras entrouverts. Je ne laisserais jamais cet amour incandescent s’essouffler, partir en fumée ou ne serais ce que se transformer en braises usées. Car il n’y a rien de plus magique que ton corps agrippant le mien pour l’emmener au bout de ses désirs, sur l’île Déchu des êtres abandonnés. Tu m’emmènes au domaine des rois oubliés, des icônes perdues, là ou la décadence fait fois d’un idylle merveilleux. Une planète éteinte d’où nous gouvernons un royaume sans pareil. Parce que nous sommes les rois d’un monde éternel, au large d’une prison aux dictats impérieux. Nous prenons les rênes d’un carrosse qui nous mène à la cime d’une exquise clairière, dont la danse lascive des feuillages délicieux donne à admirer nos terribles merveilles. Nous serons l’un dans l’autre, comme des âmes généreuses, s’adonnant à la chorégraphie intense et rigoureuse de nos amours mêlés dans une étreinte infaillible. Dis tu me garderas longtemps auprès de toi ?

Jeudi 3 novembre 2011 à 1:58

A petits mots nous rêvons grand, et fort, perdus dans ce monde qui tourne à l’envers au rythme des battements d’aiguilles sur l’horloge agile. Le ciel gronde, le rythme du monde accélère jusqu’à courir encore. Il cours toujours plus vide pour rattraper les démences des êtres déchus. Il court, grimpe, s’élève pour rejoindre les anges. L’esprit escalade les étapes des tourments et de la grâce qui s’enchevêtre tels des alliés de longue date. Puis il plonge sa carnation dans un livre, un livre poussiéreux et mystique dont il relis la même page incessamment. C’est une malédiction, un maléfice qui condamne les être à la monotonie. Faut-il chanter plus fort pour s’évader de cela ? Faut-il vivre constamment perché sur les ailes de la déchéance ? s’enivrer de jouissance et d’extase, ne plus vivre que dans un rêve et ne jamais redescendre.. Puis se réveiller dans une pièce blanche, froide, aseptisée. Cogner la tête qui hurle sur les murs molletonnés pour faire taire cette liturgie infâme.

 
***

« Maman s’il te plait ne m’envoie plus à l’hôpital, je n’en peu plus je m’y sent mal pas l’hôpital, pas l’hôpital. Là bas les gens sont trop bizarre, quand j’pense à eux j’fais des cauchemar. Mentalement j’ai pas de retard, maman je ne veux plus les voir. Je te jure que j’suis plus fou c’était avant quand j’étais fou. L’autre fois ils voulaient me taper et je supporte pas l’anti fou. Je t’en supplie les appelle pas ils vont me sucer le cerveaux(…) S’il te plait, s’il te plait tu sais bien qu’il vont m’attaché, maman je t’en supplie je ne veux plus y retourner. »

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Mercredi 26 octobre 2011 à 1:53

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Bordel Monstre, on rangeras plus tard.

J’sais plus si je doit avoir confiance. Ca vient, et s’en va, sans laisser de traces, sans laisser quelque chose de plus que ce goût amer et âpre au fond de la gorge. Cette envie de vomir la dignité qu’il me reste, dans un rugissement de détresse à m’en ruiner les cordes vocales. Ca me ronge, perturbe mes choix, mes dires et mes actes. Ca prend une part plus qu’elliptique dans mon crâne qui s’échauffe dans ses allusions à la chose. Des mots qui se consument, s’embrasent et ne deviennent que les rescapés d’un incendie verbal. On ma trompée verbalement.
Un processus de tri qui s’enclenche, des idées en pagaille qui se termine par point d’interrogation. Pourquoi est-elle la belle, à la lumière du jour fleuri de ses discours élogieux, tandis que je suis la bête, dans l’ombre, assenée par tes moqueries impétueuses ?
J’ai envie de fuir, de m’en aller en courant comme les lâches. Te laisser là tout seul, parce que je ne veux plus souffrir. Je mourrais de te voir t’éloigner, je me retournerais sans cesse pour regarder ton visage inquisiteur. Alors je reste et me cache derrière ma mauvaise humeur, ma santé qui flanche et ma solitude latente. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. On fais des grandes histoires avec des petits riens, des indices qui s’entre croisent et qui forment les drames qui ligote mon cœur. J’vais me laisser partir, doucement mais sûrement, quelque part vers le silence, le regard triste et les mains tremblantes. Parce que tu ne veux plus en parler. Tu ne veux pas connaître le fond de mes troubles, déchiffrer mes maux. Tu ne veux plus panser les blessures que tu as ouvertes ni recouvrir de fleur la cage qui me serre de tombeau.
Et je ne te demanderais pas de le faire. J’ai peur de voir ton regard triste lorsque j’y fais allusion. Alors, silence. Et sourions.




Dimanche 18 septembre 2011 à 19:56

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Cigarettes, un paquet de tiges à cancer pour les accrocs tout ce qu’on doit savoir de la vie est sur le paquet : une de tes personnalité est séduite par l’illusion de grandeur la paquet doré de king size avec un blason royal, une allusion séduisante au luxe et à la richesse, la suggestion subtile que la cigarette est ton amie loyale et royale et ceci est un mensonge. Ton autre personnalité t’alerte sur l’argument contraire écrit en noir et blanc tout moche sur le paquet, l’avertissement dit que ces soldats de la mort essaient en fait de te tuer et ça, c’est la vérité. La beauté invite à la mort et je suis accroc à la douce tonalité de sa sirène. Ce qui est doux devient amer et ce qui est amer devient doux. On aime la douceur amère, on aime la mort, c’est pour ça que toi et moi, on aime la drogue. Maintenant, s’il te plait, passe-moi du feu.

R.O.C.K.N.'.R.O.L.L.A






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